lituées de la part d'une personne avec la quelle le défunt se serait trouvé en relation. Toujours est il que celte affaire, passable ment mystérieuse, continue faire l'objet de toute espèce de commentaires. On écrit de Liège Le passage des allouelies a commencé. Quatre tireurs au miroir en ont abattu plus de 350 en une matinée dans les plaines de F... sur les hauts plateaux de l'Ourthe. L'exposition universelle de Lyon, qui devait avoir lieu en 1871. sera définitive ment ouverte le 1" mai 1872. Les adhésions nombreuses qui ont été recueillies taDt en France qu'en dehors de ce pays font présager un succès assuré. Les industriels, horticulteurs et artistes qui auraient l'intention d'y prendre part doivent s'adresser avant le 15 novembre prochain, MM. tes commissaires belges près l'exposition de Lyon, 16, nie du Chêne, Bruxelles. (Inutile d'affranchir.) (Monil.) La vendage est commencée dans les provinces de ISamur et de Liège. Les vigne rons auraient voulu retarder encore un peu cette opérat;on, les raisins n'ayant pas at teint tout le degré de maturité nécessaire; mais, par suite des gelées qu'on a eues ré cemment, on ne peut attendre davantage. Le rendement est peu considérable. En général les grappes sont très petites. Un navire suédois vient de rapporter Stockholm trois énormes aérolilhes dé couverts l'an dernier au Groenland par le professeur Nordenskvoeld deux de ces aérolilhes, qui pèsent 24,800et 5,000 kilog., sont destinés au musée de Stockholm le dernier, du poids de 10,000 kilog., au mu sée de Copenhague. La Epoca donne quelques détails cu rieux sur l'unique canon des Maures du Riff Il y plus de sept ans, ce canon était en terré dans la campagne; il appartient la Jtabyla de Prajuna, qui l'a cédé pour être employé contre l'ennemi commun, mais Ja condition que chacun des Kabiles four nira 100 hommes quand on devra s'en ser vir. Dans le cas où le cauon serait mis hors d'état de servir, ce qui est le cas, ou bien tiendrait tomber aux mains des Espa gnols, la kabyla de Prajuna doit recevoir, titre d'indemnité de la main des autres tribus, la somme de 5,000 piastres. Sept ou huit Maures servant le canon, qui tire toutes les vingt minutes. Quand le boulet atteint le but visé, les Maures courent embrasser le canon si le contraire arrive, ils l'injurient l'apostrophent de la manièrela plus grossière. Lorsque le canon a fini de tonner, les Maures engagent la fusillade, et comme ces hommes aiment jusqu'au délire les armes et le maniement des armes, ils semblent être pris de vertige et poussent des cris de joie quand ils en tendent siffler les balles. Us jettent leurs coiffures en l'air, dansent, gesticulent et poussent des cris. FRANCE. On lit dans le Journal officiel Aujourd'hui 20 octobre ont été échangées les ratifications de la Fraoce et de l'Allemagne sur la convention signe'e Berlin le 12 octobre 1871, dont la teoeor soit L'échange a été opéré b Parisl'hôtel des affaires étrangères, entre M. le mioistre des affaires étrangères et M. le comte d'Amicn, mioistre pléni potentiaire en mission extraordinaire a Paris. Convention séparée. M. Augostio-Tboiuas Joseph Pouyer-Qoertier, membre de l'Assemblée oatiooale, mioistre des fi nances et «pécialemeot constitué et notnmé par let- Ite du président de la République française, en date do 6 octobre 1871, plénipotentiaire de la République française, n Stipulant an 00m de la France d'on côté; De l'autre, le prioce Otbon de Bismark- Schœnbansen, chaocelier de l'empire germanique, et le comte Harry d'Arnim, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'empe reur d'Allemagne près le Saint-Siège. Stipulant ao nom de l'empire allemand. Ont arrêté ce qui suit Art. 1". Le gouvernement de Sa Majesté l'empereur d'Allemagne s'engage b évacuer les six départements de l'Aisne, de l'Aube, de la Côte- d'Or, de la Hante-Saône, du Doubs et do Jora, et b réduire le corps d'occopation de ses troopes 5o,00o hommes,conformément aux dispositions de l'article 3 du traitédu 26 février 187 1. L'exécution de ces mesares aura lien daos les quinze jours qui suivront la ratification de la présente conventioo. Art. 2. De son côté, le gouvernement français s'engage payer dans les conditions ci-après dé- termioées t* Cinq cents millious de francs formant le quatrième demi-milliard de l'iodetnnité de goerre; 2° Cent cinquante millions de francs représen tant une aooée d'intérêts des trois derniers milliards restant dus par la Fraoce et échéant le 2 mars 1872, savoir Le i5 janvier 1872 80 raillions de francs. Le 1" février 1872 80 Le 5 février 1872 80 Le 1" mars 1872 80 Le 15 mars 1872 80 Le 1" avril 1872 80 Le 15 avril 1872 9° ta Le 1" mai 1872 9° Total 6ôo millions de francs. Il est bien entendu que les stipulations du troisième aliéna de l'article 7 dn traité de Franc fort, du 10 mai 1871, restent en vigueur pour les paiements sus-indiqués. Art. 5. Eo cas d'inexécotion des dispositions contenues dans l'article qui précède, les troupes de Sa Majesté l'empereur d'Allemagne poorront réoc- uuper les territoires évacués par elles, cooformé- roeot aux stipulations de l'article 1" de la présente convention. Il est en outre convenu que le territoire des départements désignés en l'art. 1" et évacués par les troupes allemandes, sera déclaré neutre, au point de vue militaire. Jusqtt'ao payement des sommes mentionnées dans l'article précédent, la Frauce ne pourra con server dans ces départements que la force armée nécessaire au maintien de l'ordre. Le gouvernement français se réserve d'ailleurs le droit d'anticiper les dits payements. Art. 4. La préseote, rédigée en français et en allemand, sera ratifiée par le président de la Répu blique française, d'ooe part, et de l'aotre, par Sa Majesté l'empereor d'Allemagne, et les ratifications en seront échangées Versailles daos un délai de huit jours ou plus tôt si faire se peut. En foi de quoi, les plénipotentiaires l'ont si gnée et y ont apposé le cachet de leors armes. Fait Berlin, le douze do mois d'octobre de l'an mil hnit cent soixante et onze. LSPouyer- Qubrtier. (L. SBismark. (L. S) Arnim. On lit dans le Journal officiel Des écrivains qui ne respecteot ni la vérité, ni les convenances, ni la sitnation do pays, ont adopté contre le gouvernement de la Répoblique on sys tème de calomnies qu'ils poursuivent avec une per sévérance obstinée. Les imputations les plos odieu ses ne leur coûtent point. Ainsi, l'un d'eux a pré tendu ces joors derniers, qoe les ministres et le président de la Répoblique se faisaient payer lenrs traitements en or poor profiter de la prime de l'or sur le billet de-banque. Le président de la République notamment profitant, b les en croire, de ce qoe son traitement u'aprait pas été fixé pat la loi, toucherait un mil lion l'exigerait en or, et chercherait ainsi b tirer un bénéfice de ce mode de payement. Noos n'avons pas besoin de dire que ce sont lb d'indignes faussetés. Le traitement du président de la République n'est point resté incertain, et a été fixé par la loi do budget b 600,000 fr. M. Tbiers n'a touché que ce qoe la loi loi assigne, et 00 peut trouver la preuve, ao Trésor, qu'il n'a reço son traitement qoe bien après ses échéances, et toujours en billets de banque. Noos ne mentionnons ces diffamations, qui, du reste, ne méritent aucune réponse, que pour signa ler ii l'attention do public honnête ce système de dénigrement poursuivi avec l'ensemble d'une conspiration, et pour déclarer il ses auteurs que, le moment venu le gouvernement ne se laissera pas détourner de son devoir par la crainte de paraître venger des injures personnelles. Les hommes qui ont précipité la Fraoce dans un abîme de malheurs, et qui, s'ils ovaieot quelque dignité devraient se taire, s'ils avaient quelque patriotisme devraient être heureux qu'on réparât leurs fautes, aurout beau calomnier, ils oe tromperont pas le pays et ne lui feront pas oublier qoe c'est b l'Empire que la France doit sa douloureose situation. D'ailleurs, le gouvernement n'est poiot désarmé; et il peuveot être assurés que leurs manœuvres seront b temps contenues et réprimées. Le mensonge peut assuré ment beaucoup il ne parviendra jamais 'a faire oublier b la Fraoce les années 1870-1871 et faiie confondre ceux qui ont causé ses revers avec ceux qui sont occupés a les réparer. On lit encore dans le Journal officiel 89 jugements ont été prononcés par les con seils de guerre daos la période de cinq jours qui s'est écoulée du 16 au 20 octobre coorant. Il a été rendu, pendant la même période, 526 ordoonauces de non-lieu, qui ont porté b 9,444 le chiffre des mises en liberté.» Le Journal officiel contient un ordre général ainsi conçu Vmsailles, le ai octobre 1871. Nonobstant des ordres réitéréson grand nombre d'officiers continuent b faire paraître des brochures et b écrire daos les journaux. Le mi nistre constate même avec regret que la plupart de ces publications n'ont trait qu'a des questions per sonnelles. Comme il faot, b tout prix, mettre ordre b ces actes d'indiscipline, le mioistre de la guerre décide qu'b l'avenir tout militaire quel que soit son grade, qui se permettra des publications de ce genre par la voie de la presse, sans en avoir obtenu l'aotori- sation préalable, sera puui de trente jours d'ariêts de rigueur. En cas de récidive, il sera mis immé diatement en non activiié par retrait d'emploi. Le ministre de la guerre, C. de Cissey. On lit dans le Progrès de Lyon L'affaire de I incendie de l'établissement typographique Rossier et Desvignes a pris une tournure imprévue et gra vement compliquée, d'après le Salut. Nous avons annoncé que, dès le lendemain do sinistre, M. Rossier, imprimeur, sa femme et leur associé, M. Desvignes, avaient été mis en état d'ar restation. Le public pensait, comme nous, que cette mesure avait été prise en raison de présomptions d incendie volontaire. Ces présomptions existaient en effet mais aggravées de soupçons portant on chef criminel différent et régulièrement sérieox aussi, ce 10i de falsification de billets de banque. Depuis quelque temps, la circulation dansnotre ville de faox billets de i5 fr. avait été déooocée i la justice et signalée par la Banque ao commerce lyonnais. Ces billets, appartenant aux séries 72 e' 1 2, différaient des vrais billets par une faute d'or thographe daos l'écosson relatant les dispositions pénales qui menacent les faussaires. Les falsifica teurs avaient imprimé Code pénale En outre, la figure allégorique qui orne le bas de la vignette du billet étendait le bras gauche ao lieu du bras droit. Ce changement était le résultat d'one décal- qoe mal dissimulée. A par! cela, ces fau* billets étaient confection- nés avec un soin extrême quant l'impression et le 1 papier imité de façou faite illusion.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2