MOBILAERE VOOKWERPEN EEN HUIS, VENDITIE Donderdag 26 October DRANOUTER, noiDïtii ira Schuer cn andere Edifitien MET 57 AREN 31 CENTIAREN La police de sûreté ayaot quelque raison de I croire que la maison Rossier-DesvigDes était l'of ficine de ces faux billets, la surveillait depuis quel ques jours déjà quand l'incendie a éclaté. Les perquisitions faites dans l'immeuble incen dié ont amené la découverte de caractères spéciaux a l'impression des écussons des billets, caiactè'es qui ne sont point usités dans la typographie ordinaire. En outre, les numéros d'ordre écrits la maio sur les billets faux, confrontés avec ceux des écri- tores de la maison, o'ont pas laissé de doute aux experts. C'était bien une uiême main qui les avait racés. En face de preuves anssi accablantes, les accu sés ont avoué leur culpabilité; toutefois, ils ont prétendu n'avoir émis qu'une cinquantaine de faux billets. Une arrestation des plus importantes vieut d'avoir lieo a Paris. Il s'agit du célèbre Lucas, celui auquel Ferré écrivait Faites flamber finances Lucas a été arrêté rue Saint-André des Arts, au moment où ils sortait de chez un de ses amis, gra vement compromis aussi. Quand on vint le prier de suivre les deux agents, qui précédaient de quel ques pas le commissaire de policeLucas répondit avec énormément de sang-froid: a Je comprends et, d'un pas assuré, s'avança, le sourire aux lèvres, jusqu'à la voiture de place qui devait le conduire a la préfecture. Une fois arrivé, la première chose qu'il demanda, ce fut manger; et, comme oo s'étonnait de la manière avec laquelle il dévorait les plats qui lui étaieot présentés, il répondit en devenant subitement pâle; «Si vous saviez ce que je sois resté de temps sans manger, depuis que je me cache comme un voleur, vous comprendriez qu'il faille rattraper le temps perdu. On écrit de Marseille, le i4 octobre 1871, au Messager du Midi On s'entretient ici, dans notre colonie grecque, d'un singulier procès qui va être intenté M. Beoedettil'ambassadeur de France Berlin dont le mémoire diplomatique fait en ce moment tant de bruit. Le procès n'a rien de politique, mais il n'en n'est pas moins curieux. Vous savez que M. Beoedettialors qu'il était consul de France eu Egypte a épousé une jeune Grecque, M11" Anastasis, fille do M. Anastasis, riche négociant hellène fixé Alexandrie, Or, personne n'ignore Ib - bas que Mlu Anastasis, femme de M. Beoedetti, n'était qu'une esclave grecque emmenée très-jeune en captivité en Égypte après la guerre de Morée. M. Anastasis, qui n'avait pas d'eofaots, ra cheta la jeune captive, qui était fort belle, la fit élever et l'adopta. Elle épousa plus tard M. Beoe detti, et hérita de toute la fortone de son père adoptif, qui s'élevait plusieurs millions. Les ne veux directs de M. Anastasis protestèrent d'autant plus vivement, qu'ils avaient toujours vu de très- mauvais œil l'iostructioD de l'étrangère qui devait les priver de la fortune de leur oncle; mais il leur fallut se soumettre. Il eseayèrent bien sous l'Empire, d'attaquer Mm° Beoedetti en justice, mais, comme le mari était très-influent, ils n'osèrent jamais pousser bien loin leurs réclamations. Il espèrent être plus heureux aujourd'hui, et l'un des neveux intéressés, M. G. Anastasis, a mis l'affaire entre les mains de deux habiles avocats de Paris, qui vont en faire 00 procès retentissement. La chose est de noto riété publique dans la colonie grecque, où je l'ai recueillis pour vous le transmettre. Le préfet de la Cprse vient de prendre un arrêté aux termes duquel M. le maire de Sartèoe est suspendu pour deux mois de ses fonctions. Cet arrêté est fondé sur ce que le maire de Sar- tène aurait attaqué, par des actes multiples, dit l'arrêté, le gouvernement que les décisions de l'Assemblée nationale ont donné la France, Voici on curieox résultat des deox sièges, emprunté une feuille parisienne Pavait une petite maison aox alentours de CUmart. En voyant arriver les Prussiens, il démé nagea au plus vite, laissant le local vide. A la paix, quand il revint, il trouva un bureau en cbêne sculpté, un piaoodeux chaises et une bibliothèque de 5oo volumes. Qu'est-ce que cela voulait dire?. Cn lui expliqua qu'un état-major allemand, s'étant établi - lë,y avait apporté ces divers meubles. Vint la Commune. P.... se retira la hâte pour reotrer dans Paris. Après la chute des apôtres do pétrole, quand il voulut revoir sa maison des champs, non-seulement il retrouva le boreao, le piaoo et la bibliothèque, mais il aperçut deux pièces d'eau de vie et 3oo bouteilles d'un vin passable. D'où cela venait-il? On lui expliqua alors qu'un état-major cotumu- neux, s'étant installé dans la maison, y avait accu mulé ces liquides. Le receveur de l'enregistrement Bourges est chargé de vendre la guillotine qui a servi, de puis un demi-siècle, l'exécution de la peine ca pitale. Trois amateurs soot venus visiter l'instrument; ce sont, dit-on. trois Aoglais. On sait que nos voi sins d'ontre-mer ont formé un musée par des sous criptions indi»iduelles près do pont de Lomdbricb, côté des bureaux do Timeset qu'ils y ont réuni les instruments de supplice d'un grand nombre d'Etats depuis on siècle. Ils tieooent posséder la goillotine de Bourges cause de son cachet d'an tiquité car Bourges fut l'une des premières villes où les amis de Robespierre introduisirent l'inven tion du docteur Guillotin. Les Aoglais n'achètent pas ce matériel sinistre la valeur de ce qa'il a coûté établir; ils n'en of frent, dit-on, que i5o fr Le receveur ne croit pas devoir lâcher la chose ce prix, attendu que la dé pense du boisde la façon et du couperet s'est élevée plus de 3,000 fr. D'après la Municipalitéle préfet de police a fait distribuer aux membres du conseil municipal de Paris un document relatif une nouvelle orga nisation de la police de la ville. De cette note, il résulte que M. le préfet de police propose de por ter 6,000 le nombre des gardiens de la paix, qui était, la fin de l'Empire, de 5,o45 seulement. L'augmentation de dépenses provenant de ce dé veloppement de la police serait, d'après la Muni cipalité de 5,625,855 francs, dont la moitié la charge de la ville, si l'Etat accepte de concourir cet accroissement de crédit. Le correspondant parisien de la Gazette de Cologne écrit ce journal que M. Drooyo de Lhuys prépare en ce moment une publication des tinée réfuter et compléter divers passages du livre de M. Beoedetti. On annonce le départ du général Faidherbe pour Tunis. D'après le Journal de Paris, la mission du général a trait l'affaire des réfugiés algériens recueillis par les autorités de la Régence. ITALIE. Florence, 21 octobre. La Nazione assure que le consistoire secret de Rome, qui devait avoir lieu le 27 octobre, est prorogé cause de nouvelles difficultés. TURQUIE. (JorcsTAKTiKOPLE, ai octobre. La Bourse est animée, sur les bruits de l'inten tion du gouvernement d'appliquer les revenus des mosquées l'État les Consolidés fent en ouverture 4g 18 et en clôture 4g 38. Mustapha Fazyl pacha a été nommé ministre de la justice en remplace ment de Mehemet Rouchdi pacha. Namyk pacha a été notnmé président du conseil d'Etat en rem placement de Kismil. ONGUEN1 HOLLOWAY. Dyssenterie, Diarrhée et Douleurs des Intestins. Dans tous les cas de dyssenterie et de diarrhée, si, deux ou trois fois par jour, 00 se frictionne bien l'abdo men avec l'Onguent Holloway, on obtient immé diatement beaucoup de soulagement, et, en persé vérant avec le même traitement, secondé par l'ap plication de cataplasmes de son bien chaud, 00 obtient la goérison. Pendant les attaques, il faudra faire usage de lait et de farineux. Les substances solides, les fruits et les végétaux devront être soi gneusement évités jusqu'à ce que les symptômes les plus désolants et les plus alarmants soient dis- dissipés par des frictions avec cet adoucissant et salutaire Onguent.. A» a ©ït fi 3 3, van 1871, ora 2 uren precies naraiddag, voor hel magazyn van M"* de weduwe Beke Dehem, in de Boorogaerdstraethinnen Ypre, zullen er openbaerlyk Verkocht worden, verscheide Stoelen Tafels en Le- dekanten Koperwerk en ander Keuken- gerief Bascule Schalen Balancen en Gewigten; Pepermoleneen timmermans Werkbank,Standen, Bakken, Slagvensters, oud Houl en andere voorwerpen. Met gereed geld boven den 10'° penning, belaelbaer in handen van den Xotaris VA Y DERMEEHSCllte Ypre. elk zegge het voorts. Tusschen d'herbergen de Halve Maan en de Lynde. r OPENBAERLYK TE KOOPEA IX EENE ZITTIXG. Den Dondekdag 26'° Oktober 1871, ten drie uren précies namiddag in d'herberg de Halve Maan, te Dranouter, den Notaris te Nieuwkerke, zal voorts- varen ter tusschenkomst van M. de Vrede- rechter van 't kanton Meessenfoi de DEFINITIVE TOEWYZING van het Goed biervooren verroeld, waervan de besehry- ving volgt Een Huis, Schuer en andere Edifitien ten dien- ste van Hofstedeken met den Grond, 't Weideken en Land er van afbangende inhoudende volgens titel 57 areo 3i eeotiaren en by cadaster sectie A, Nummers 854a, 855 en 858a, 56 aren 3ocentia- ren, gelegen te Dranouter palende vao oosteri aan 't huis van d'erfgenamen Joannes Verley schei- dende in 't ruiJden der dubhele baarstede eti aan 't land derzelve, op paalsteenen, van zniden d'erf genamen van sieur Roozé Leyoaert, van westen Mm" Calmeyn en van noordeu de straat van de Halve Maan naar de Lynde. Dit Huis is de slerfbuisplaats van Jacobos- Verley. Handslag met de verkooping. Deze Verkooping zal gesohieden in eene zitting ingevolge het vonnis der restbank van Yper in date 22" September 1871. Voor aile verdere inlichtingen zich te begeven ten kantoore van voornoeimlen Notarisl H EBliY, beziiter dervoorwaarden». «JiBit»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3