NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr l'évêque «le Hruges a nommé vicai res A la Madeleine, Hruges. M. De Hul ster. vicaire Iseghem Iseghem. M Van deo Driessche. vicaire de Vladsloo; Vlads looM. Nevejai» coadjuieur de feu M. le curé de Saint Pierre sur la Digue. CHRONIQUE JUDICIAIRE La cour d'assises de la Flandre occiden tale a condamné le nommé Désiré Lans- zweerlconvaincu d'avoir, Cromheke, commis, d'abord en juin ou en juillet 1861, et ensuite eu septembre ou en ociobre de la même année, deux alternats la pudeur, sans violence, sur la peisonnc où l'aide de la personue d'un enfant, alors âgé de moins d" 11 ans a été condamné 6 ans de réclusion et l'interdiction perpétuelle de toute tutelle ou curatelle et de toute participation des conseils de famille. NECROLOGIE. Le feld maréchal autrichien Benedek, le -vaincu de Sadowa, a succombé, le 25, Gratz, une attaque d'apoplexie. NOUVELLES DIVERSES. Mercredinous avons annoncé que le Moniteur contenait la loi portant suppres sion des jeux de Spa. Pour donner tout son intérêt cette nouvelle, il nous faut ajouter que la suppression des jeux n'a lieu que dans un an, c'est-à-dire le 51 octobre 1872. Le 20 octobre courant, vers 5 heures de relevée, quatre ouvriers puisalierscreu- sant un puits sur la plage de Nieuport, territoire d'Oostduinkerke, ont été ense velis par un éboulement de sable; trois ont été retirés sains et saufs, mais le qua trième, nommé Joseph Storrae, âgé de 45 ans, né et domicilié Nieuport, avait cessé de vivre lorsqu'il fut retiré du puits. La -victime laisse une veuve avec cinq enfants en bas âge dans une affreuse misère. Le nommé Bernard Ponnel, ouvrier, demeurant rue des Casernes, Gand, étant rentré ivre en vigilante lundi, vers 10 1/2 heures du matin, une dispute s'engagea entre lui et sa femme pour le payement de la course. La femme, irritée par la conduite irrégulière de son mari et encore plus par les injures qu'elle en reçut, saisit un cou teau et le lui plongea dans la cuisse gauche. Cette blessure occasionna une hémorrbagie qu'on ne put arrêter et qui eut la mort pour résultat. La coupable a été arrêtée. M. le baron d'Anethan, ministre des affaires étrangères, garde le lit depuis quelques jours, par suite d'une indisposi tion sans gravité. Voilà trois jours que le chef du cabinet n'a pu donner audience. Les correspondances de Belgique destination des Etats Unis d'Amérique y compris la Californie et l'Orégon et des autres pays qui empruntent l'intermédiaire «les Etats Unis, seront expédiées d'Ostende, en dépêches directes, pendant le mois de novembre, savoir A. Le lundi, le mardi, le jeudi et le sa medi, vers 10 heures du malin, après l'ar rivée du train partant de Bruxelles 7 h. 25 m. du malin B. Le lundile mercredi et le vendredi, vers 8 heures du soir, après l'arrivée du train parlant de Bruxelles 5 heures de relevée. Les expéditions du lundi matin et soir correspondent avec le paquebot du North German Lloyd parlant de Southampton le mardi. L x; "l 'ion du :i>ai !f rorrcspbnd avç<^ le paquebot touchant Queenstown le mercredi (ligne Cunard). Les expéditions du mercredi soir et du jeudi matin correspondent avec le paquebot touchant Queenstown le vendredi (ligne Inman). L'expédition du vendredi soir et celle du samedi matin correspondent avec le pa quebot touchant àQueenslown le dimanche (ligne Cunard). Les loeffersdont depuis quelque temps on n'entendait plus parler, recom mencement leurs exploits Anvers. Ces jours derniers, plusieurs personnes ont été attaquées et dévalisées par ces dangereux malfaiteurs La nuit dernière, vers deux heures, six de ses brigands se montraient au pont du canal des brasseurs et cher chèrent noise deux ouvriers qui y fai- saientleurservice. La querelle fuieniendue par MM. Kirstein, maître éclusier et Clé ment Deshayes. lieutenant du port, qui réussirent arrêter l'un des loeffers et mettre les autres en fuite. Le malfaiteur a été conduit au bureau de poiice (Escaut.) Depuis quelque temps de nombreux vols sont commis dans les églises des com munes aux environs d'Anvers, et surtout dans les Polders. Jusqu'ici les voleurs ont réussi se dérober toutes les recherches. La dernière église qui a été visitée par ces hardis coquins est celle du hameau de Cruyswyck, sous Lillo. (Id.) On a parlé prématurément du pro duit que donnerait celte année la betterave, dont la récolle est au moins d'un tiers su périeure en quantité une année moyenne. Des fabricants de sucre, ne tenant pas compte du retard qu'a subi la maturation des plantes en terre, se sont livrés leurs travaux l'époque habituelle et n'ont ob tenu de betteraves incomplètement mûres qu'un jus pauvre et difficile travailler; on en a tiré la conséquence que le produit en sucre serait de beaucoup inférieur aux années précédentes. Il n'en sera pas ainsi, croyons nous, des résultats que l'on ob tiendra des betteraves que l'on arrache en ce moment et qui nous semblent être dans d'assez bonnes conditions. (Le llainaut.) Le vol au chien. Voici un nouveau tour sur lequel nous appelons l'attention des commerçants. Samedi dernier, un horloger de Liège reçoit la visite de deux dames mises avec la plus grande élégance. Ges dames étaient suivies d'un petit chien. A peine entrées, elles ont la délicatesse d'en refermer vive ment la porte sur leur toutou, qui se met aussitôt aboyer et trépigner comme un beau diable. La gentille petite bête! dit le négociant; elle est toute triste d'être relé guée loin de sa maîtresse II faut lui ou vrir. Non, monsieur,s'écrient ces dames; elle est bien gentille, en effet, mais indis crète, familière et trop bruyante. Elle fera moins de bruit quand elle vous aura rejointes, reprend le naïf horloger, touché de celle attention de ces nouvelles clientes et peut être aussi égaré des aboiements per sistants du caniche. La porte est ouverte 1 animal qui, tout frétillant, se précipite sur les jupes des deux acheteuses. Celles-ci se confondent en remercîments, examinent attentivement plusieurs montres, font leur choix et se retirent après avoir déclaré qu'elles feront prendre et payer les objets qu'elles ont choisis. Peu de temps après leur départ, le com plaisant horloger s'apercevait qu'il lui manquait deux montres en or et cylindre. Les deux élégantes coquines les lui avaient adroitement enlevées pendant qu'il ouvrait la porte Mirza. Elles avaient eu soin de lui en laisser les.'-ci j;>s vi les t !os. Moralité: Pas de pitié pour les chiens qui aboient, dussent ils vous crever le tympan. FRANCE. Plusieurs journaux annonçaient hier que M. le comte de Paris était gravement souffrant d'une broucbiie. Le fait étaii absolutneut couuouvé. M. le comte de Paris esl Dreux en parfaite santé. [Français.) Ou sait que Boyer, est l'homme b qui avait été adressé, le mat dernier, la fameux billet at tribué S Théophile Ferré: Faites flamber Finances et rejoignez-nous. Ami de Raoul Rigault, on le savait capable d'exécoter dans toute sa rigueur l'ordre incendiaireet il l'exécuta en effet. Arrêté et conduit b Versailles, Boyer était par venu échapper pendant la nuit. On l'avait cru d'abord réfugié daos la capitale, et des investiga tions y avaient été faites sans amener de résultats mais les renseignements recoeillis permettaient de croire qu'il avait gagné Orléaus. Les recherches activement opérées dans celte ville, oot été couronnées de succès, et dans la jour née d'hier, Boyer est arrivé b Paris avec les deux agents qui l'avaient arrêlé et qui l'ont conduit au bureau de la permanence b la préfectore de police. Après cor,stationil a été de oouveau dirigé sur Versailles, où des mesures serout prises pour ren dre impossible de sa part one nouvelle évasion. Gazelle des Tribunaux ANGLETERRE. Le Times raconte qu'il a reçu d'une source di gne de confiance le récit suivant d'one conversa tion qui a eu lieu dimaoebe b Chisleburst entre Napoléon III et cette personne même, laquelle est autorisée b la publier. Le correspondant a transmis au journal cette conversation eu français, afin de pouvoir citer les paroles textuellement. Voici comment se serait exprimé l'empereur On prétend que les bonapartistes conspirent. Je ne le crois pas. Il n y a que les partis qui, se sentant en minorité dans le pays, ont recours b ces moyens ténébreux. Ceux la seuls couspirent qui veulent imposer leur opinion au plus grand nom bre. Lorsqu'on a été, comme moi, vingt-trois ans b la tête d'une grande Dalioo et qu'on n'a eu qu'une pensée, le bien du pays, on conserve le sentiment de sa dignité, la couscience de son droit, et Ion re jette loin de soi les basses iotrigoes qui déconsidè rent ceux qui s'y livrent. Sans illusion, comme sans découragement, j'attends tout de la justice do peu ple français, et je me résigoe b mon sort, quelques soient les décrets de la Providence. D'ailleurs quand on est tombé de si haut, le premier seutiment que l'on éprouve n'est poiut'de remonter sor le faîte, mais de rechercher les causes de la chute afin d'expliquer sa condnite et de re pousser les calomnies, tout eo reconnaissant ses torts. On po-te alors ses .égards sur le passé plutôt qu- sur l'avenir, et on fait tendre ses efforts bien plus» une réhabilitation nu'à „ue restauration. De la le désir hier, légitime de recourir b la publicité pour repousser les attaques injustes, rectifier les ap- p.éditions erronées. Éclairer l'opinion par des écrits vér.d.ques esl un devoir pour ceux que le sor. a frappés, taudis que s'agiter p„ur tenter de ramener le régime impérial ne ferait que retarder la réaction morale qui a déjà commencé. A toutes les personnes qui sont venues me voir de France j a, tenu le même langage. Je ne veux, leur at-je dit, ni intrigues 01 complots; la France a beso.u de repos, pour se relever de ses désastres; bien coopau-e sera.t celui qui voudrait la troubler dans un tntérê. personnel. Le gouvernement actuel n est que pro.tsotre. Il n'exclut pour l'avenir au cune tonne de gouvernement chercher b le ren verser sera., une mauvaise action; néanmoins, mon droit reste tnracr, et, tau. que le peuple u'aura pas ete regulieremeot consulté, aucune décis.on de là Chambre ne pourra m'empêchcr d'être le légitime souverain de la France. beaucoup d\ fficiers m'ont écrit po„r IIltf mander s s devaien! «e TOe.|«e b la disposition g: '"tn ae-u-. rr j; |,.sj<;:la.sd !e JWp_

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2